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Indice 1 Description 1.1 Histoire 1.2 Anecdotes 2 Foto 3 Video

Description

Histoire

La nécessité de relier les rives du canal afin de rendre le marché plus accessible conduisit à la construction d’un pont de barques en 1180, nommé «Quartarolo» (= quartaut) du nom de la pièce qu’elle coûtait aux piétons pour le traverser, ainsi que l’a gravé Jacopo de Barbari sur le fameux plan en perspective de l’an 1500.

Enfin, érigé sur des poteaux en 1264, il fut détruit en 1310 par les conjurés de Bajamonte Tiepolo pour échapper à la capture et au châtiment mérité à la suite de leur tentative manquée de s’emparer du siège ducal.

Reconstruit en bois, il s’écroula en 1450 sous la foule accourue pour assister au passage de la marquise de Ferrare sur le le Grand Canal.

Il fut reconstruit encore une fois, en plus large, avec une sorte de pont levis et des boutiques sur toute sa longueur, fermé par des grilles, tel qu’il est représenté par la fameuse toile de Vittore Carpaccio, exposée à la Galerie de l'Académie de Venise. Après qu'il fût tombé en partie en 1524, la République dépensa les années suivantes des sommes considérables pour l’entretien du pont qui, fait de bois, durait trop peu de temps. Il fut donc lancé un concours pour le reconstruire en pierre auquel participèrent les plus fameux architectes de l’époque. Furent écartés les projets de Michelangelo, de Jacopo Sansovino et de Palladio. , rejet dû à la nécessité d’avoir un arc unique qui ne soit pas divisé en trois travées.

Un pont avec des boutiques se devait d’être sûr et solide, de laisser passer au-dessous jusqu’aux embarcations les plus grandes, afin d’accéder au Fontego, la maison vénitienne doté de magasins afin de stocker des marchandises.

Des vicissitudes historiques en retardèrent la construction : la peste de 1576 et l’incendie du Palais des Doges en décembre 1577 contraignirent les Magistrats à reporter l’édification du pont, à tel point que Canaletto le peignait en suivant les dessins de Palladio en un fameux Capriccio, comme l’anticipation de ce qu’on devra construire par la suite. Mais l’Histoire ne suit pas toujours le chemin choisi.

La construction commença après d’interminables discussions et hésitations, surtout pour évaluer les intérêts économiques sous le règne du doge Pasquale Cicogna et la direction en fut confiée à Antonio Da Ponte, l’un des ingénieurs vénitiens les plus habiles et les plus sérieux de l’époque, ayant déjà à son actif quelques travaux de restauration pour le gouvernement vénitien, comme celui du Palais des Doges à la suite de l’incendie destructeur de 1577, travail qu’il ne termina qu’en 1592.

Anecdotes

* La construction fut souvent renvoyée pour des motifs économiques d’abord, vu la dépense importante de l’Etat Vénitien, ensuite pour les raisons personnelles des propriétaires des boutiques sises sur le pont de bois et qui ne voulaient pas quitter leur activité commerciale, perdant ainsi leur revenu durant toute la période de construction du nouvel ouvrage.

• Parmi les détracteurs de l’époque, circulait la petite histoire suivante. Il était un homme et une femme. L’homme dit : " « On ne réussira pas à terminer la construction du pont ; il s’écroulera peut-être avant la fin. Il ne sera terminé que lorsque de celui-ci – et d’indiquer son sexe - poussera un ongle ». La femme, quant à elle, dit : " « Il ne sera jamais achevé ! Je parie celui-ci – indiquant son propre sexe – que je me le ferai brûler s’ils réussissent à le finir ! ». Peut-être ne savaient-ils pas qu’ailleurs depuis de nombreux siècles des arches de bien plus grandes dimensions avaient pu être construites. Sur les chapiteaux de deux piliers du Palais Camerlenghi, au pied du pont, sont sculptés deux bas-reliefs représentant l’un : un homme accroupi pourvu d’une troisième « jambe » d’où dépasse clairement un ongle et qui se trouve entre les deux autres ; et l’autre : une femme accroupie sur des flammes. Ce serait, selon la tradition, les deux adversaires déconfits de l’architecte Da Ponte.

• Le Pont du Rialto comprend 42 marches sur chaque rampe latérale, plus basses que celle du milieu afin de permettre aux charrettes de marchandises de le traverser plus facilement ; 12 marches vers la Riva del Buso, 15 vers la Riva del Vin, 18 près du Palais Camerlenghi et 15 vers la Riva del Ferro. Au contraire, les deux rampes centrales sont formées de 5 groupes de 5 marches chacun, et 6 groupes de 3, pour un total de 43 vers le marché, alors que vers Campo San Bartolomeo il y en a « seulement » 37 (5x5 et 4x3). Pour traverser le pont, on peut donc monter et descendre un nombre de marches qui vont de 80 minimum à 120 maximum.

Foto

view Panoramic photography of Venice
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Video

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